Perag taùein bepred, pen dé er wirioné ?

23 novembre 2006

Renouveler la vie politique

Une façon efficace de réellement renouveler la vie politique française est d'interdire effectivement le cumul des mandats et de limiter leur renouvellement à un maximum de deux fois. C'est un bon moyen d'en finir avec ces professionnels de la politique qui cherchent d'abord un emploi et investissent les postes pour des décennies. Ils anéantissent le débat et confisquent la démocratie à leur seul profit.
Et comme ils veulent être réélus et donc ne pas déplaire, ils s'empressent de ne rien faire et bloquent toutes les réformes dont le pays aurait besoin. Un élu est désigné sur un programme et il doit s'engager à le mettre en oeuvre, il n'est pas là pour se faire réélire mais pour mettre en application ce qu'il a proposé sur une période déterminée. Ceux qui se sentent vraiment utiles à la société trouveront d'autres lieux pour la servir. La politique ne doit pas être une profession !
C'est aussi le meilleur moyen pour que la société civile soit représentée par ses membres et non par des "énarques" ou autres fonctionnaires déconnectés des problèmes de la vie quotidienne.
Voilà une des réformes politiques les plus urgentes à proposer.

7 commentaires:

Anonyme a dit…

Un autre bon moyen consiste à voter pour des nouveaux.
Après tout il en va aussi de la responsabilité des électeurs...

Anonyme a dit…

Que penser de Bouvard ? 77 ans ?
Que penser des Le Nay et autres qui sont prêts à changer de parti pour être réélus ?

Anonyme a dit…

Bravo !
Cette idée, je 'ai découvert chez les verts et j'ai appris que nous étions l'un des rares pays démocratique a avoir des hommes politique de carrière.

Donc en creusant plus loin, on apprend qu'un autre système politique plus démocratique existe. J'ai soigneusement oublié le nom de ce système, mais l'assemblée nationale est tirée au sort parmi les citoyens pour 2 ans (un an de formation, un an d'exécution).
Ce système sous entend une réforme profonde de l'école (quand cessera t-on d'aller en 3ième pour passer le brevet ? être citoyen est un enjeu autrement plus important !)

Anonyme a dit…

Il me semble que Gilles de Robien fait encore parti de l'UDF. Pourtant, il a fondé dernièrement son cercle de réflexion "Société en mouvement" pour une alliance avec l'UMP.
Q'en pensent les élus locaux qui connaissent certainement l'alliance UDF-UMP sur le terrain ? Qu'en pense Alix de la Bretesche, conseillère régionale de Bretagne, proche de Gilles de Robien ?
Bayrou et ses nouvelles idées essaye de nous embrumer.

Christine Bellégo a dit…

Bonjour Gaëlle,
J'ai déjà lu vos articles sur le site DSK du Morbihan.
J'apprécie beaucoup Dominique Strauss-Kahn et le courant social-démocrate qu'il représente au PS et j'avais pensé qu'il pourrait refaire son retard sur Ségolène Royal et offrir au PS français une perspective d'avenir, dans la ligne social-démocrate européenne.
Il me semble impossible d'accorder la même confiance à Ségolène Royal.
Je comprends cependant la fidélité des militants socialistes au parti.
C'est un sentiment qui existe peu à l'UDF où la liberté de conscience est primordiale.
C'est au nom de cette liberté que les "derniers irréductibles" ont refusé de se fondre dans l'UMP avant le 2ème tour en 2001 alors que la pression était forte et alors que même les vôtres, j'imagine, ont voté Chirac (comme quoi tout peut arriver...)
Depuis nous avons à nouveau étoffé nos rangs et les nouveaux adhérents sont plus jeunes et majoritairement plus hostiles à l'UMP à la fois par refus du pouvoir de l'argent et par refus du "parti unique".
Notre seule référence, la valeur absolue pour nous est la personne humaine : nul ne doit voir sa liberté aliénée ni par le système économique, ni par un système politique quel qu'il soit. Je crois que cette exigence de liberté est vraiment notre valeur commune et, au-delà de l'appartenance à un parti, elle s'incarne assez bien dans la personne de François Bayrou qui a résisté avec pas mal de panache à toutes les tentatives d'omerta !
Cette liberté par rapport au parti peut vous étonner parce qu'elle ne correspond en effet pas vraiment à l'appartenance plus "militante" au PS ou à l'UMP. Chez nous il semblerait inconcevable d'exclure quelqu'un du parti, le côté "appareil" nous est assez étranger. Chacun agit en fonction de ses convictions sans avoir besoin de "mot d'ordre".
C'est pourquoi je respecte personnellement le choix de Gilles de Robien d'apporter sa participation au gouvernement actuel même si ce n'est pas le point de vue de tous à l'UDF.
En revanche je reconnais avec vous que les alliances locales UDF-UMP posent question, convenez qu'elles peuvent paraître moins incongrues qu'une alliance du PS avec le PC ou Besancenot, mais le discours de renouvellement de François Bayrou exige en effet des clarifications au niveau local, que j'appelle comme vous de mes voeux.
Le discours de Bayrou me semble clair, j'espère que les nouveaux militants porteront cette évidence en dépit des derniers notables hésitants.
Cordialement
Christine

Anonyme a dit…

Si vous avez lu mes messages, vous avez du voir que je suis toute nouvelle au PS (j'ai mis 16 ans avant de prendre ma carte).
Je dois vous avouer que j'ai été particulièrement et désagréablement surprise du faible score de DSK.
Quand vous parlez de la liberté de conscience de l'UDF, j'ai l'impression de n'en voir que les prémices. L'alliance UDF-UMP au niveau local me parait bien plus évidente que celle du PS-PC.
Quand au "mot d'ordre" dont vous parlez, le PS ne se limite pas au couple HOLLANDE-ROYAL contrairement à ce que l'on veut bien nous faire croire. J'espère que S. ROYAL saura faire appel aux compétences de Dominique et qu'elle reprendra ses bonnes idées.
Aussi, si certaines personnes ont besoin d'un "mot d'ordre", sachez que pour ma part je reste libre.
Le battage médiatique autour de Ségolène Royal (idem pour Sarko), ainsi que cette nouvelle forme de campagne ne me plait pas particulièrement. Cependant, le projet du PS avec ses bonnes et peut-être quelques mauvaises idées (tout n'est malheureusement pas parfait) me parait le mieux adapté pour l'avenir de notre pays.
Bonne soirée
Gaëlle

Anonyme a dit…

Valéry Giscard d'Estaing a écrit ceci dans "Les Français : réflexions sur le destin d’un peuple" :
<< La trajectoire d’un élu politique en France répond à deux lois simples : on se présente à une fonction pour préparer sa candidature à la fonction suivante; lorsqu’on est élu à la fonction supérieure, on conserve la fonction antérieure de manière à éviter qu’un "intrigant" ne vienne reproduire à vos dépens le parcours que vous venez de réussir. D’où l’obsession de cumuler les mandats. >>