Perag taùein bepred, pen dé er wirioné ?

27 octobre 2013

En lisant Roland Le Sauce...

"celles et ceux qui ont été portés au pouvoir l’an dernier" n'ont jamais espéré "changer cette société ultralibérale qui donne à vomir", ils la servent et ils se servent. N'avez-vous pas compris qu'ils sont les mêmes ? Vous y croyez encore à la sincérité des socialistes ? Et de leurs acolytes d'EELV ? Ils se conduisent en patrons et se croient les patrons (à la seule différence qu'ils n'ont jamais bossé pour gagner leur vie et qu'ils n'ont fait que se servir sur les autres) Patrons dictateurs, ils jugent, décrètent, interdisent, toujours dans leur posture détestable et arrogante de donneurs d'ordres et de détenteurs de l'autorité morale. Qu'est-ce qui les différencie d'un Umpiste ? Rien, si ce n'est peut-être la jalousie qu'ils ont gardée chevillée au corps. Vous regrettez la solidarité d'hier ? Vous l'appelez solidarité ouvrière ? N'avez-vous jamais réalisé que cette solidarité était un reste de la civilisation chrétienne, des mouvements d'Eglise, de la famille traditionnelle ? N'avez-vous jamais réalisé qu'en s'acharnant contre toutes les communautés, contre l'Eglise catholique d'abord, et avec combien de haine, contre la famille depuis des années et jusqu'à tenter de détruire le couple et la filiation, en niant les dernières solidarités naturelles et les dernières communautés humaines, en promouvant la mobilité et la modernité, en supprimant les langues et toutes les cultures régionales, les modes de vie traditionnels, il ne s'agissait que de rendre la main d'oeuvre interchangeable, malléable et sans recours ? Les socialistes s'y sont appliqués autant que les Umpistes - et de manière plus indigne, parce qu'ils l'ont fait hypocritement, en roulant les plus pauvres, les plus naïfs. Ils se sont rempli les poches en affichant une bonne conscience à vomir, comme vous dites. Vous ne voyez pas qu'en autorisant et en promouvant au nom d'une soi-disant liberté individuelle le travail du dimanche, le travail de nuit pour les femmes, pourquoi pas pour les enfants, et tous au même salaire bientôt, puisque tout est relatif, puisque les salariés sont changeables et jetables à merci, puisque les vieux qui reviennent trop cher et les enfants qui présenteraient mal, on peut, que dis-je, on doit les supprimer, ou en faire des banques à organes ! N'avez-vous pas compris que toutes leurs réformes "sociétales" comme ils disent, sont l'inverse des lois sociales qui avaient pour but de faire vivre ensemble des gens différents sans réduire leur valeur humaine à leur valeur marchande ? C'est pourtant évident !!! L'homme est sacré pour vous n'est-ce pas ? Ils s'en rient ! L'homme était sacré quand il était à l'image de Dieu, ce n'est plus dans la devise républicaine socialiste. Vous aimez vos enfants et vous êtes aussi prêt à aider ceux des autres ? C'est complètement dépassé ! L'amour n'est pas coté en bourse, l'amour n'a aucun rôle à tenir dans la nouvelle école républicaine et laïque qui formera les citoyens lobotomisés de la machine financière internationale. La voilà leur lutte finale ! Heureuse, quand même, que vous soyez indigné... Moi aussi, je suis indignée...

01 octobre 2013

un centre fort

J'aime les hommes, et les femmes, qui assument, qui n'esquivent pas, qui ne se défilent pas, les caractères entiers… On dit des centristes qu'ils ne "savent pas où ils sont". Je sais très bien où je suis. La nature du centre, ce n'est pas l'entre deux chaises. La nature du centre, c'est d'être une résistance à la stupide bipolarisation. La nature du centre, c'est de dépasser et de surmonter les antagonismes, les rivalités et les haines, pour inventer la coopération entre partenaires. C'est pourquoi le projet européen a été inventé par cette famille du centre en Europe, particulièrement en France et en Allemagne. … Il n'y a qu'un travers qui compromette la force et la reconnaissance du centre : c'est le refus du risque, l'incapacité à choisir, la peur de déplaire, le conformisme tiède. Si le centre est tiède, il est mort.
De la vérité en politique, François Bayrou, pp. 97-98.