Perag taùein bepred, pen dé er wirioné ?

20 mars 2007

Bayrou correspond à une nouvelle époque et répond à une attente nouvelle

Bernard Poignant, parlementaire européen breton, donne sur son site quelques explications à l'attrait que suscite Bayrou auprès de nombreux électeurs de gauche :

"Pourquoi des électeurs socialistes réguliers ou intermittents s’apprêtent-ils à faire le choix de François Bayrou dans cette élection présidentielle ? Il ne sert à rien de les diaboliser : ils sont libres. Il est inutile de penser qu’ils sont irréfléchis : ils savent ce qu’ils font. Si on veut les ramener vers Ségolène Royal au premier tour ou les retrouver au second tour, il vaut mieux chercher à comprendre.

Neuf ans de cohabitation gauche-droite en vingt ans, ça laisse des traces. Dix ans d’intercommunalité intensive (c’est l’application de la loi Chevènement), de mise en place de pays, de schémas de cohérence territoriale, de syndicats ou groupements d’intérêt public divers : voilà des années que les élus locaux de gauche et de droite travaillent ensemble dans ces structures et on croirait que ça ne travaille pas l’esprit de nos concitoyens. Ce serait les prendre pour des imbéciles. Il y a de « grands élus » socialistes qui président des communautés urbaines, d’agglomération ou de communes et dont le premier président est UMP ou UDF !

Evidemment, parmi les explications, il y a la cascade d’alternances depuis 1981, la perte des repères classiques, le brouillage idéologique, la fin du communisme et donc de la peur qu’il suscitait chez certains électeurs, les contraintes que chacun imagine, qu’elles proviennent de nos engagements européens ou de la réalité du monde.

J’ajoute une réalité des gouvernements des 27 pays de l’Union européenne. Les socialistes, sociaux-démocrates ou travaillistes sont présents dans 14 d’entre eux. Ils gouvernent seuls dans trois : Royaume-Uni, Espagne, Portugal. Ils sont en coalition dans les onze autres ; avec des chrétiens-démocrates, des chrétiens sociaux, des sociaux-libéraux ou des libéraux : Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Finlande, Hongrie, Lituanie, Luxembourg, Pays-Bas. A ces neufs pays il faut ajouter les cas de Chypre et de l’Italie. Dans le premier pays il y a 5 ministres libéraux, 3 communistes, 2 socialistes. Dans le second la coalition de Romano Prodi va des centristes aux communistes."


Bayrou séduit au-delà des clivages habituels, parce qu'il correspond à une époque nouvelle et donc à une attente nouvelle.

18 mars 2007

Bayrou porte nos espoirs

Bayrou s'impose de plus en plus clairement comme l'homme de la situation, comme le seul qui puisse assurer le renouvellement et le rassemblement dont la France a besoin.
Aux ralliements officiels et argumentés des partis, comme le Parti Fédéraliste (Christian Chavrier en France, Michel Le Tallec en Bretagne), comme Cap 21 (Corine Lepage), comme Alternative libérale (Edouard Fillias en France, Xavier Châtellier en Bretagne), s'ajoutent des prises de position individuelles, également argumentées : celles du socialiste Jean Peyrelevade, celle d'Azouz Begag, celles de chiraquiens ou de villepinistes comme Christophe Carignano ou Jean-Claude Gruffaut du club Réforme et Modernité.
De plus en plus clairement, le choix Bayrou apparaît non comme un choix par défaut mais comme une adhésion mûrement réfléchie par des personnes qui attendent un réel changement et qui ont conscience que seul Bayrou peut porter ce changement.
L'homme séduit par son courage et son honnêteté.
Le projet convainc par son sérieux et son ambition.
Bayrou n'a pas fini de monter puisqu'il porte nos espoirs.