Dans le cadre de la campagne pour les élections au Parlement européen, François Bayrou s'est déplacé en Corse et y a tenu, entre autres considérations, des propos qui ne peuvent que réjouir les Bretons :
« Si on ne connaît pas et si on n'aime pas la Corse, alors on ne connaît pas et on n'aime pas la France. Je viens d'un pays où on ne nie pas les identités, on les assume, on les protège, on en est très fiers. Une grande partie des enjeux européens se jouent ici. Je suis partisan de la signature de la Charte des langues et des cultures minoritaires. La Corse protège davantage ses traditions que la France où on assiste plutôt à un effacement des différences ».
François Bayrou ne parle pas d'évolution institutionnelle de la Corse. Dans le cadre européen, ce n'est pas vraiment le sujet : « Les îles de cette partie de la Méditerranée ont besoin d'aides, de protections, d'autonomie, de la possibilité d'assurer leur propre destin. L'île voisine de la Sardaigne montre des chemins à suivre mais aussi à ne pas suivre. Il faut aller vers l'instauration du plus grand pouvoir local possible. Le principe en est simple : tout ce que tu peux faire sur place, fais-le ! ».
C'est moi qui ai souligné les passages qu'on aimerait entendre repris pour le compte de la Bretagne.
http://www.corsematin.com/ra/bastia/192040/bastia-francois-bayrou-partisan-du-plus-grand-pouvoir-local-possible
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