L'élection de François Bayrou dès cette année aurait créé l'électrochoc nécessaire pour renouveler la vie politique française : une majorité présidentielle se serait créée dans la foulée et l'instauration de la proportionnelle aurait naturellement installé l'existence d'un grand parti démocratique, force d'équilibre et de progrès, qui aurait permis de substituer au Parlement la culture du dialogue à celle de l'affrontement.
Il faut maintenant tout faire pour éviter de retomber dans cette dualité stérile et affligeante où une majorité impose sans débat et où une opposition condamne sans raisons.
Il faut que nous ayons un groupe parlementaire capable de peser dans le débat, de faire entendre enfin la voix de la raison et la voix du peuple.
Nous devons être en mesure d'obliger les appareils sclérosés du PS et de l'UMP à composer avec la nouvelle force démocratique que François Bayrou a incarnée pendant la campagne présidentielle.
Pour cela un petit nombre de députés peut suffire, car il s'agit d'établir un point d'appui face à l'inertie des poids lourds, de créer les conditions du dialogue face aux certitudes arrogantes, la possibilité de la diversité face à la volonté hégémonique, l'exigence de justice face à l'arbitraire du prince.
Il s'agit de rétablir la démocratie, au Parlement et en France.
Perag taùein bepred, pen dé er wirioné ?
25 avril 2007
23 avril 2007
François Bayrou : un homme moderne
François Bayrou est un homme moderne. Il aura été le seul homme moderne de cette élection présidentielle.
Nous espérions qu'il serait présent au 2ème tour, il ne sera pas président cette fois, mais il est le seul à avoir fait bouger les lignes.
La recomposition politique promise par Bayrou durant cette campagne est désormais engagée. Le centre existe et il est est devenu le pivot de la vie politique française. C'est un centre indépendant et c'est autour de lui désormais que va se recomposer la vie politique française.
Les appareils ont résisté de tout leur poids et ont fait jouer toutes leurs connivences avec les médias, les groupes financiers et tous les corporatismes. Mais ils n'ont pas pu empêcher l'émergence d'un centre fort et indépendant, vers lequel ont convergé les plus modernes de chaque camp.
Il est sain que la droite et la gauche se soient radicalisées même si des stratégies électoralistes ont fait citer Jaurès à droite et brandir les drapeaux à gauche. Mais il apparaît clairement maintenant que l'avenir est dans un grand centre démocrate où se retrouveront les réformateurs de chaque camp, laissant les plus conservateurs d'un bord et de l'autre.
Le PS n'a plus d'unité, l'UMP n'en a jamais eue, c'est le centre qui porte désormais la responsabilité de rassembler les hommes et les femmes décidés à moderniser les institutions pour démocratiser la vie politique française.
Plus que jamais nous devons réunir nos efforts pour permettre à François Bayrou d'aller au bout du chemin qu'il a ouvert pour nous.
Nous espérions qu'il serait présent au 2ème tour, il ne sera pas président cette fois, mais il est le seul à avoir fait bouger les lignes.
La recomposition politique promise par Bayrou durant cette campagne est désormais engagée. Le centre existe et il est est devenu le pivot de la vie politique française. C'est un centre indépendant et c'est autour de lui désormais que va se recomposer la vie politique française.
Les appareils ont résisté de tout leur poids et ont fait jouer toutes leurs connivences avec les médias, les groupes financiers et tous les corporatismes. Mais ils n'ont pas pu empêcher l'émergence d'un centre fort et indépendant, vers lequel ont convergé les plus modernes de chaque camp.
Il est sain que la droite et la gauche se soient radicalisées même si des stratégies électoralistes ont fait citer Jaurès à droite et brandir les drapeaux à gauche. Mais il apparaît clairement maintenant que l'avenir est dans un grand centre démocrate où se retrouveront les réformateurs de chaque camp, laissant les plus conservateurs d'un bord et de l'autre.
Le PS n'a plus d'unité, l'UMP n'en a jamais eue, c'est le centre qui porte désormais la responsabilité de rassembler les hommes et les femmes décidés à moderniser les institutions pour démocratiser la vie politique française.
Plus que jamais nous devons réunir nos efforts pour permettre à François Bayrou d'aller au bout du chemin qu'il a ouvert pour nous.
17 avril 2007
Votez Bayrou !
Le vote Bayrou est le vote utile :
François Bayrou est le seul candidat en mesure de l'emporter contre Nicolas Sarkozy :
Deuxième tour Ségo-Sarko : Sarko président
Deuxième tour Le Pen-Sarko : Sarko président
Deuxième tour Bayrou-Sarko : Bayrou président
Mais pour cela il faut voter Bayrou dès le 1er tour, c'est ce qu'ont compris M. Rocard et B. Kouchner.
Le vote Bayrou est un vote d'adhésion :
François Bayrou est le seul en mesure de rassembler pour gouverner autrement,
le seul en mesure de renouveler la vie politique française, de restaurer la démocratie et de redresser le pays.
François Bayrou est le seul candidat en mesure de l'emporter contre Nicolas Sarkozy :
Deuxième tour Ségo-Sarko : Sarko président
Deuxième tour Le Pen-Sarko : Sarko président
Deuxième tour Bayrou-Sarko : Bayrou président
Mais pour cela il faut voter Bayrou dès le 1er tour, c'est ce qu'ont compris M. Rocard et B. Kouchner.
Le vote Bayrou est un vote d'adhésion :
François Bayrou est le seul en mesure de rassembler pour gouverner autrement,
le seul en mesure de renouveler la vie politique française, de restaurer la démocratie et de redresser le pays.
06 avril 2007
L'humanisme de Bayrou
"Je n'aime pas les discours qui laissent entendre qu'au fond chômeurs ou Rmistes sont les coupables de leur propre disgrâce. Pour penser cela, et pour oser le dire, il faut être très loin de la vie des gens. Parce que la vérité de la vie, c'est qu'on ne tombe pas d'un côté ou de l'autre en fonction des dons ou des mérites. Il y a une grande part de chance. La vie est faite de multiples carrefours où vous pouvez chuter, où la distance entre tout va bien et tout va mal est de seulement quelques millimèters. Et qui a vu les enfants avant la vie adulte sait bien que tout n'est pas écrit dans la volonté, dans le mérite, dans le sens du travail. Ceux qui tombent et ceux qui s'en sortent, ce sont les mêmes. Et heureusement, on peut tomber d'abord et s'en sortir ensuite. Et le contraire. Je n'aime pas qu'on montre du doigt ceux qui sont le plus mal en les accusant de paresse. La lassitude, ça arrive, ce n'est pas de la paresse, c'est une malédiction. Raison de plus, bien sûr, pour en sortir."
François Bayrou, Projet d'espoir, 2007.
François Bayrou, Projet d'espoir, 2007.
05 avril 2007
Paradoxes sarkoziens
Nicolas Sarkozy a répété à Lorient son sempiternel refrain sur "la culture du travail et de la réussite".
Etonnant, alors qu'il venait de visiter - au pas de course il est vrai - le centre de rééducation de Kerpape. Il y a loué la force de ceux qui se battent, sans s'arrêter à ceux qui n'ont plus le courage de se battre. Il n'est pas resté non plus écouter les responsables du centre exprimer leur inquiétude face à la mauvaise prise en charge de la réinsertion sociale des handicapés. Il se place du côté de ceux qui gagnent.
A propos des marins, après les clichés habituels sur la grandeur tragique et le destin, il a affirmé : "on n'a rien sans le mériter". Etonnant paradoxe. Rien n'est pourtant plus incertain que la pêche, que la météo et, même quand les prises ont été bonnes, que le cours du marché. Et en quoi celui qui meurt en mer a-t-il démérité ? Etonnante vision de la vie où "l'on n'a que ce que l'on mérite". Nicolas Sarkozy a même justifié les violences des pêcheurs au nom de cette vision du monde où il faut se battre pour s'imposer.
Et, puisque tout peut et doit se gérer, s'organiser, se mériter, son service d'ordre impressionnant a contrôlé professionnellement l'accès au parc des expositions de Lanester. Beaucoup ont été refoulés, ils n'entraient sans doute pas dans le moule. Cheveux trop longs ? Jeans pas nets ?
Effrayante la société que promet Sarkozy...
Etonnant, alors qu'il venait de visiter - au pas de course il est vrai - le centre de rééducation de Kerpape. Il y a loué la force de ceux qui se battent, sans s'arrêter à ceux qui n'ont plus le courage de se battre. Il n'est pas resté non plus écouter les responsables du centre exprimer leur inquiétude face à la mauvaise prise en charge de la réinsertion sociale des handicapés. Il se place du côté de ceux qui gagnent.
A propos des marins, après les clichés habituels sur la grandeur tragique et le destin, il a affirmé : "on n'a rien sans le mériter". Etonnant paradoxe. Rien n'est pourtant plus incertain que la pêche, que la météo et, même quand les prises ont été bonnes, que le cours du marché. Et en quoi celui qui meurt en mer a-t-il démérité ? Etonnante vision de la vie où "l'on n'a que ce que l'on mérite". Nicolas Sarkozy a même justifié les violences des pêcheurs au nom de cette vision du monde où il faut se battre pour s'imposer.
Et, puisque tout peut et doit se gérer, s'organiser, se mériter, son service d'ordre impressionnant a contrôlé professionnellement l'accès au parc des expositions de Lanester. Beaucoup ont été refoulés, ils n'entraient sans doute pas dans le moule. Cheveux trop longs ? Jeans pas nets ?
Effrayante la société que promet Sarkozy...
02 avril 2007
Antoine Waechter appelle à voter Bayrou
Après Corinne Lepage, c'est l'écologiste Antoine Waechter qui appelle à voter Bayrou.
Selon une dépêche Reuters, Antoine Waechter, président du Mouvement écologiste indépendant (MEI), a appelé dimanche à voter pour François Bayrou à la présidentielle. Il estime, dans un communiqué, que l'élection du candidat UDF permettrait "une formidable ouverture".
"En 34 ans de vie politique, je n'ai jamais donné de consigne de vote. Pourtant, aujourd'hui, la gravité de la situation et la première opportunité depuis un demi-siècle de sortir du cadre droite gauche, me conduiront à voter François Bayrou", écrit Antoine Waechter.
"Son élection créera, en effet, une formidable ouverture", poursuit le président du MEI, pour qui "le candidat centriste est le seul qui puisse se libérer des contradictions partisanes pour prendre en charge" les priorités essentielles.
Antoine Waechter détaille "quatre exigences":
-"gouvernance mondiale" et construction de l'Europe politique;
- politique des transports et frein à l'urbanisation;
- cohésion sociale;
- réformes institutionnelles (proportionnelle et référendum d'initiative populaire).
Antoine Waechter, jusqu'alors chez les Verts, a créé le MEI en 1994 quand les Verts ont choisi de s'ancrer à gauche alors que lui-même défendait le "ni droite ni gauche".
Il avait été candidat à la présidentielle pour les Verts en 1988, obtenant 3,78% (1.150.000 voix).
François Bayrou, en réaction au soutien apporté par A. Waechter, a déclaré :
"Beaucoup d'écologistes s'intéressent à ce que je fais, parce que c'est un dépassement du clivage dans lequel ils sont enfermés, et duquel un grand nombre d'entre eux souhaiteraient sortir".
Selon une dépêche Reuters, Antoine Waechter, président du Mouvement écologiste indépendant (MEI), a appelé dimanche à voter pour François Bayrou à la présidentielle. Il estime, dans un communiqué, que l'élection du candidat UDF permettrait "une formidable ouverture".
"En 34 ans de vie politique, je n'ai jamais donné de consigne de vote. Pourtant, aujourd'hui, la gravité de la situation et la première opportunité depuis un demi-siècle de sortir du cadre droite gauche, me conduiront à voter François Bayrou", écrit Antoine Waechter.
"Son élection créera, en effet, une formidable ouverture", poursuit le président du MEI, pour qui "le candidat centriste est le seul qui puisse se libérer des contradictions partisanes pour prendre en charge" les priorités essentielles.
Antoine Waechter détaille "quatre exigences":
-"gouvernance mondiale" et construction de l'Europe politique;
- politique des transports et frein à l'urbanisation;
- cohésion sociale;
- réformes institutionnelles (proportionnelle et référendum d'initiative populaire).
Antoine Waechter, jusqu'alors chez les Verts, a créé le MEI en 1994 quand les Verts ont choisi de s'ancrer à gauche alors que lui-même défendait le "ni droite ni gauche".
Il avait été candidat à la présidentielle pour les Verts en 1988, obtenant 3,78% (1.150.000 voix).
François Bayrou, en réaction au soutien apporté par A. Waechter, a déclaré :
"Beaucoup d'écologistes s'intéressent à ce que je fais, parce que c'est un dépassement du clivage dans lequel ils sont enfermés, et duquel un grand nombre d'entre eux souhaiteraient sortir".
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